Je n’ai encore rencontré personne qui ait aimé cette ville. Abu Dhabi.
Mais j’en connais qui s’y sont aimés. Et même tellement aimés, que j’y gagne une soeur.

Il est difficile de dire que c’est une ville avec supplément d’âme. Boudée des émiratis, elle compte quasiment 90% d’immigrés. Qui s’épuisent sur les chantiers pour faire sortir une ville mirage de cette terre sablonneuse. De cet aride désert.

 

Abu Dhabi, ce sont des grattes-ciels par grappes. Des grattes-ciels souvent vides, abandonnés et si vite délabrés. Ce sont d’immenses centre commerciaux glacés, de gigantesques parcs d’attractions aux pelouses verdoyantes et la plus grande mosquée des Emirats, la mosquée Cheikh Zayed aux 40 000 fidèles.

C’est aussi un musée, le Louvre Abu Dhabi, que je serai bien ingrate d’oublier. On parlera d’ailleurs bientôt de ses musées. Le musée solitaire devrait rapidement être rejoint par le National Zayed museum et le Guggenheim. Se seront alors trois musées, pelotonnés les uns aux autres sur l’île de Saadiyat. Car autour, il n’y a que mer et sable. Fabuleuses boîtes à joyaux perdues dans le désert. Qu’en dire si ce n’est que j’en connais qui s’y sont aimés ?

Abu Dhabi – « Votre extraordinaire histoire commence maintenant »